Les étudiants des sections de BTS tertiaires du lycée Jean Monnet ont participé à la 3ème édition du prix national « Lire l’économie » organisé par le Ministère de l’Éducation nationale et celui de l’économie, des finances et du commerce extérieur. Ce prix récompense un auteur pour l’ouvrage favorisant le mieux, l’analyse et la réflexion économiques.

Le lycée Jean Monnet participe à ce concours national depuis sa création en 2010. Pour celle-ci, leur enseignant d’économie Dario Chaudière avait inscrit trois sections de BTS MUC (management des unités commerciales) 1ère et 2ème années et de BTS SIO (services informatiques aux organisations) 1ère année de manière à faire naître une émulation supplémentaire entre les étudiants et faire profiter au plus grand nombre d’entre eux de la lecture des trois ouvrages sélectionnés en septembre dernier, par un panel d’économistes et de représentants du Ministère. Outre la participation au prix national, ces lectures permettent aux étudiants de développer leur culture économique sur des thèmes d’actualité et par la-même leurs connaissances dans l’optique d’une épreuve réputée difficile lors du passage de l’examen final.
Les trois auteurs sélectionnés pour cette édition étaient : François Bourguignon pour, La mondialisation de l’inégalité, aux éditions Le Seuil ; Daniel Cohen pour, Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux et, la fabrique de la défiance … et comment s’en sortir de Yann Algan, Pierre Cahuc et André Zylberberg, ces deux derniers ouvrages publiés aux éditions Albin Michel. Ces ouvrages ont fait l’objet d’une lecture attentive et critique depuis septembre dernier suivie de la rédaction d’une synthèse individuelle, avant la phase de détermination de leur lauréat et l’élaboration de la synthèse finale envoyée au Ministère.
À l’issue de cette consultation nationale entre lycées avec comme principe démocratique qu’un lycée détient un vote, c’est l’ouvrage la fabrique de la défiance … et comment s’en sortir qui a remporté le prix. Les trois coauteurs délivrent tout au long des 180 pages, la substance du mal français : incapable de nous estimer mutuellement, nous nous méfions de tout, des autres en général, des collègues, des voisins, des supérieurs, des patrons, des politiques, des riches et aussi des pauvres. Le quotidien des Français : l’enfer … c’est les autres ! Ceci lu et reconnu, les auteurs et à leurs suites les étudiants concluent dans un élan optimiste, que la confiance aussi se fabrique. À méditer !