Archive pour mai 2014

Remise des prix pour le Cantal du 53ème concours national de la commercialisation

Jeudi 29 mai 2014

Les Dirigeants Commerciaux de France (DCF) de Haute Auvergne ont organisé une soirée de remise des prix aux lauréats du 53ème Concours National de la commercialisation pour le département du Cantal,.

Cette soirée s’est déroulée le jeudi 15 mai 2014 à 19h au bar culture « Le Canotier » à Aurillac en présence des partenaires de l’opération au niveau national, les entreprises RENAULT et JC DECAUX. Le lycée Monnet Mermoz d’Aurillac était représenté par Monsieur Bouillin, proviseur adjoint, par M. Alet, chef de travaux pour les secteurs tertiaire et sanitaire et social et par Mme Bliek, enseignante de la classe. Le lycée de Haute Auvergne de St Flour était aussi convié avec la présence de M. Conte, proviseur adjoint. De nombreux acteurs locaux, tels que Monsieur le Président de la CCI du Cantal, des responsables de banques, d’agences de travail temporaire, de chefs d’Entreprise ou de membres des DCF Haute Auvergne étaient aussi au rendez-vous.

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Bruno Teissedre, Co-Président DCF a rappelé les valeurs défendues par le mouvement : valorisation de la fonction commerciale, développement de l’expertise commerciale, implication dans les rapprochements Ecole-Entreprise avec simulations d’embauche, participation aux jurys d’examen, accompagnement en visite d’Entreprise…

Patrick Alet, Chef de Travaux au Lycée, a précisé que ce Concours, bien que ne faisant pas directement partie du programme scolaire, présentait un grand intérêt pour les étudiants et ce malgré une activité assez chargée à cette période de l’année avec les examens. Il s’est félicité de la participation des étudiants à ce concours en rappelant qu’il contribue au rapprochement indispensable entre les étudiants de BTS et le monde de l’entreprise dans lequel, pour un certain nombre d’entre eux, ils vont entrer juste après l’obtention de leur diplôme.

Bruno Teissedre a ensuite appelé et félicité les lauréats qui ont reçu leurs prix de la main des représentants des partenaires, M. Rouffet et M. Dimon. Il s’agissait de Audrey BIGOURIE, 1er Prix et de Caroline FEL, Aurore LAMOTHE et Serguei BONAL 2ème, 3ème et 4ème ex aequo.

Mireille Toire, Vice Présidente, a rappelé les grandes lignes du Concours. Ce concours se déroule en deux étapes : une épreuve écrite durant laquelle les étudiants de la classe de BTS MUC 2 du lycée Monnet Mermoz devaient plancher pendant 4h sur le thème « Comment développer la culture commerciale en France » et une épreuve orale permettant de départager les 4 meilleures copies. Elle a remercié les partenaires locaux qui ont pris le relais de leurs Entreprises nationales, Michel Rouffet directeur de la Concession RENAULT à Aurillac et Eric Dimon responsable pour le Cantal de JC DECAUX. Elle a ensuite souligné l’implication des enseignants et des élèves dans cette opération. Le sujet du Concours «  Comment développer la culture commerciale en France » était en correspondance avec la formation de BTS MUC suivie par les Etudiants. Elle a insisté sur le besoin de cette culture commerciale, pour laquelle de nombreux postes sont à pourvoir en France.

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Autour du buffet, un large débat s’est alors instauré sur l’utilité de ces rapprochements Ecole-Entreprise. Les Etudiants se sont beaucoup exprimés. Les enseignants et les professionnels ont parlé de leurs attentes respectives dans cette délicate mission qu’est l’intégration des jeunes à la vie active, et des grands progrès qui ont été faits ces dernières années dans cette relation.

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Une soirée intéressante, concrète, avec des conseils, des propositions de stage. Des échanges positifs au « Canotier » éclairés par le sourire et la fraicheur de nos quatre jeunes lauréats.


L’atelier aéronautique du lycée mis en avant

Lundi 19 mai 2014

Le journal L’UNION du Cantal a édité un article sur les travaux réalisés par les élèves du BIA (Brevet d’Initiation Aéronautique) durant les séance d’atelier de culture scientifique et technique aéronautique.
Voici l’article

Les ailes de l’ingéniosité des lycéens de Monnet-Mermoz

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AÉRONAUTIQUE:  Une vingtaine de lycéens de Monnet-Mermoz et Duclaux (Aurillac) travaillent à la réalisation d’un planeur au sein même de l’établissement scolaire. Une initiative unique en France.

Des étudiants qui voleront bientôt de leurs propres ailes

Deux heures de cours en plus par semaine dans un programme scolaire déjà bien chargé au lycée ? Il faudrait être fou pour l’accepter ! Ou alors passionné… Car à n’en pas douter, ils le sont passionnés, par les airs, le bricolage, la découverte, l’aviation, le pilotage,… Tous les jeudis après-midi, ils se retrouvent dans un hangar du lycée Monnet-Mermoz, sous la houlette de cinq encadrants : Jean-Louis Chanel, Xavier Brugère, Christophe Champagne, Géraud Marcastel et Hervé Mazars, des pros qui “enseignent” aux jeunes l’art de construire, juste avec du bois et de la colle, un avion. Ils sont donc une vingtaine, en seconde ou en première, de Monnet-Mermoz et Duclaux, à partager leur passion et travailler assidûment à la réalisation… d’un planeur ! Un exercice qui a débuté avec l’équipe de l’année dernière, et qui devrait s’achever l’an prochain. Un sacré défi pour ces jeunes de 16-17 ans, qui mesurent à la fois “la chance” mais aussi “la responsabilité” qu’ils ont sur leurs épaules puisqu’une fois terminé, le planeur rejoindra les aéronefs de la flotte de l’aéroclub du Cantal.

“C’est stressant, ça va voler ce qu’on fabrique” Lucas Okotnikoff, 16 ans, en première scientifique à Duclaux, “depuis toujours intéressé par l’aéronautique”, se rêve ingénieur. Comme tous ses camarades qui participent à l’atelier, il suit des cours théoriques afin de passer, d’ici quelques jours, son Brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA)(1). Un simple tremplin pour viser plus haut, puisque l’adolescent, inscrit à l’aéroclub du Cantal, ambitionne de se présenter, mais surtout de réussir, les différents diplômes qui lui permettront de voler en autonomie. Le tout… avant la fin de l’année ! “Il me tarde vraiment de partir seul en avion… Avec cet atelier, jene savais pas à quoi m’attendre mais ça m’a mis encore plus dedans ! C’est
vraiment un excellent terrain de jeu.
Malgré notre âge, on peut prendre des responsabilités. Le critère le plus important, c’est l’intérêt que l’on porte à la discipline, notre mentalité. Et surtout d’avoir confiance en ce qu’on
a appris.” Les intervenants n’en demandent pas tant, eux qui viennent bénévolement depuis des années encadrer ces peut-être futurs cadres dans l’aéronautique.
Si Pierre Palomar, le copain de classe de Lucas à Duclaux, ne sait pas encore s’il ira jusque-là, il profite pour l’instant de ces deux heures hebdomadaires pour “parfaire mes notions de bricolage. Avec cet atelier, on bénéficie d’une formation pratique que l’on n’a pas en filière générale”. Pendant qu’il gratte pour faire imprégner la colle dans le bois, le jeune garçon s’est dit “impressionné au début” par l’ampleur de la tâche. “Il faut se donner à fond tout le temps, être au top et rigoureux dans nos mesures parce qu’après, ça va voler ce qu’on fabrique…” Et même planer si tout va bien…
M. VARNIEU
(1) Dans l’académie, 347 jeunes sont inscrits
cette année au BIA, dont 23 Cantaliens.

PROJET

Le planeur est déjà le cinquième appareil qui sortira des ateliers de Monnet-Mermoz,
lancé dans les années 90.

Ça plane pour eux !
L’atelier aéronautique a débuté en 1994, sous l’impulsion notamment de Xavier Dall’Agnol, délégué académique du Ciras, le comité d’initiation et de recherche aéronautique et spatial. Cinq ans après, sort le premier appareil construit par des lycéens : le Jodel D19, cédé à l’aéroclub du Cantal. Cet appareil sert d’avion école et compte déjà 6 000 heures de vol à son actif. “Tout avait été fait ici, sauf bien sûr le moteur et les instruments”, confie le M. aéronautique du Cantal, qui tirera sa révérence d’ici peu…
Le lycée achète uniquement une poutre en bois, dans laquelle les encadrants taille des baguettes, et de la colle. Sans oublier quelques feuilles de contre-plaqué ou des matériaux  composites. “La vraie matière première, c’est le travail.” Toutes les pièces de l’avion sont fabriquées avec simplement du bois et assemblées avec de la colle, selon des plans achetés. Pour  le Jodel, les plans étaient en français. Pour l’hydravion Osprey II, en cours de finition à l’aérodrome, ça se complique, avec des consignes en allemand et des mesures en pouces… “Mais généralement, ils ne sont pas mauvais”, rigole Xavier Dall’Agnol, à l’attention de ses protégés. Tous les collages sont consignés, afin de savoir exactement qui fait quoi et quel jour. Des éprouvettes sont gardées à la fois pour des contrôles internes mais aussi, au cas où, pour l’aviation civile.

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30 € par élève
Un autogyre monoplace, un biplace et donc un hydravion ont déjà été construits. Les étudiants travaillent actuellement sur les ailes et l’empenage d’un planeur, pour que l’équipe de  l’année prochaine puisse terminer le fuselage et la dérive. “Cet atelier est un bon support pour intéresser les jeunes et leur ouvrir des horizons, témoigne Xavier Dall’Agnol. On ne  travaille pas que le bois, mais aussi de la fibre de carbone, de la résine époxy,…” Et on franchit aussi un cap : celui de voler. Trois vols sont ainsi programmés au cours de l’année : le
premier, pour découvrir “la troisième dimension, se rendre compte que très rapidement, on n’a plus aucune notion concernant la vitesse à laquelle on avance, le sens de l’orientation.
D’où l’utilité de leur montrer l’importance des instruments” ; le deuxième vol permet de “gérer” les phases d’atterrissage et de décollage ; et enfin, après les efforts le réconfort, avec un
vol “plaisir” d’environ une demi-heure par élève. Toute une formation pour “seulement” 30 € par lycéens, notamment grâce aux aides de l’établissement, de la Fédération française d’aéronautique, du Conseil régional et du Rectorat. Un jeu qui en vaut bien la chandelle puisque le lycée Monnet-Mermoz est aujourd’hui le seul en France à proposer de monter
des appareils de A à Z. Et “tous les ans, il y a un ou deux élèves qui sortent du lot, révèle Xavier Dall’Agnol, et qui deviennent pilotes dans l’aviation civile et militaire”.
La boucle est bouclée.