Archive pour juin 2014

Thomas, Valentin et Pierre ont remporté le 1er prix des Olympiades des sciences de l’ingénieur

Dimanche 29 juin 2014

Thomas Biffaud, Valentin Fabre et Pierre Kurdzielewicz, élèves au lycée Monnet-Mermozont remporté les Olympiades des sciences de l’ingénieur à Clermont-Ferrand, avec leur robot ramasseur de déchets.

Belle récompense pour le lycée Monnet-Mermoz. Trois élèves de terminale S option « sciences de l’ingénieur » ont été primés pour avoir imaginé un robot ramasseur de déchets.


Un robot malin conçu par des lycéens


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Le robot avance son bras articulé. Une petite porte s’ouvre. Il ramasse une canette et la remonte à l’intérieur d’une boîte en bois. Une manette dans les mains, Pierre Kurdzielewicz commande l’engin à distance.

Avec deux camarades de classe, Valentin Fabre et Thomas Biffaud, il a remporté le 1 er prix lors de la finale académique des Olympiades des sciences de l’ingénieur. Les trois élèves de terminale S du lycée Monnet-Mermoz ont conçu un robot ramasseur de déchets.

Cette idée originale leur a d’abord permis de remporter l’épreuve organisée le 24 avril à l’IFMA (Institut français de mécanique avancée) de Clermont-Ferrand. Ils avaient face à eux 23 équipes. « Nous avons été surpris de gagner », lancent les trois jeunes âgés de 18 ans.

L’idée a germé lors du festival de théâtre de rue d’Aurillac. « Nous avons remarqué qu’il y avait toujours plein de canettes par terre, raconte Pierre Kurdzielewicz. Nous avons imaginé une sorte de robot clown pour sensibiliser au ramassage des déchets. »


Le projet, débuté en octobre dernier, leur a demandé plus de 100 heures de travail. « Nous nous sommes inspirés du robot du film d’animation Wall-E. Nous avons étudié ses mouvements pour voir si c’était réalisable. Nous cherchions un mouvement de translation avec une rotation. »


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Aidés par Jean-Jacques Bertheol et Jean-François Toubert, professeurs en sciences de l’ingénieur, les lycéens ont d’abord conçu et modélisé le robot sur ordinateur, grâce à un logiciel utilisé dans l’industrie. Ils sont ensuite passés à la réalisation, en découpant des planches en bois et du plastique. Le châssis, avec le moteur, a été acheté dans le commerce. Tout le reste a été fait « maison », à part les composants électroniques. Le projet mêlait donc mécanique, électronique, programmation et travail manuel.


« En plus de l’originalité, je pense que ce qui a plu au jury c’est la démarche d’ingénieur, avec la conception et la modélisation », note leur professeur. « Je suis fier car le projet venait d’eux, poursuit-il. Ils ont eu l’idée, ont trouvé des solutions. C’est un projet où ils ont été totalement autonomes. »

Les trois lycéens sont allés défendre les couleurs de l’Auvergne lors de la finale nationale le 21 mai à Paris. Ils ne sont pas montés sur le podium mais ont apprécié l’expérience. « Ça s’est passé dans les locaux de Microsoft France, raconte Pierre Kurdzielewicz. Nous avons eu deux heures de conférence. C’était très intéressant. Ça donne plein d’ouvertures, de possibilités. »


Un plus sur le CV


Cette distinction leur ouvre de belles perspectives pour la suite de leurs études. « C’est un plus sur mon CV », note Pierre Kurdzielewicz. « J’aimerais travailler dans la robotique. Je suis passionné depuis que je suis tout petit. J’adore créer des objets et les animer », poursuit le futur bachelier, qui aimerait l’année prochaine poursuivre à l’école Polytech de Clermont-Ferrand ou en DUT génie électrique et informatique industrielle.

Thomas Biffaud a lui aussi un projet précis en tête. Ce passionné de programmation souhaite faire un DUT informatique à Clermont-Ferrand. C’est lui qui a eu l’idée de mettre des ampoules LED sur le robot, qui s’allument au fur et à mesure des déplacements.

Quant à Valentin Fabre, sa spécialité est plutôt la modélisation sur ordinateur. Il souhaite à la rentrée faire une prépa maths pour devenir pilote de ligne ou intégrer une école d’ingénieur.


Extrait du Journal La Montagne du 10/06/2014

Catherine Perrot


Sanitaire et social: apprendre en jouant

Samedi 21 juin 2014

Pour clôturer de façon originale les enseignements d’exploration de Seconde, les enseignantes de Sciences et Technologies de la Santé et du Social, et de Biologie ont conçu un parcours ludique et interactif de deux heures autour d’ateliers en lien avec les domaines sanitaires et sociaux.

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Plus de cent élèves répartis en dix équipes ont dû répondre à dix défis (boîtes surprises, jeu de l’oie, quizz, jeu des menus… ) : autant de façons agréables de remobiliser et d’enrichir ses connaissances ainsi que de renforcer les liens entre les différentes classes !

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Autour d’un goûter sympathique, l’équipe gagnante et quelques élèves bénévoles de Terminale se sont vus offrir une place de cinéma comme récompense.

Les 1ère STI2D ont bénéficié d’aides européennes pour financer un partenariat avec l’Angleterre

Dimanche 15 juin 2014

Ils étaient 600 à vouloir faire partie du projet européen appelé Coménius bilatéral. L’Europe en a choisi 30. Parmi eux, une classe du lycée Monnet-Mermoz, dont les élèves viennent de rentrer de Birmingham.

Différences de rythmes, de mentalité, d’architecture… Ce voyage les a marqués. Et à l’heure du bilan, jeudi soir au lycée Monnet-Mermoz, les parents des 33 élèves de première « science et techniques du développement durable », s’en sont rendu compte.

« À CV égal, je pense qu’au-delà, avoir participé à Coménius est un « plus » pour Quentin, qui a beaucoup évolué, explique sa mère, Isabelle Pagès. Lui qui n’aimait pas l’anglais, ne serait jamais parti à l’étranger sans cette opportunité. Depuis qu’il est rentré, sa vision des choses s’est transformée : il n’a qu’une envie, c’est d’y retourner. »

24.000 euros
de fonds européens

Cela fait deux ans que Géraud Marcastel, adjoint au chef des travaux, et Hélène Caldefie, professeur d’anglais, se démènent pour que ce projet aboutisse. Entourés par une équipe pédagogique (*), ils ont voulu participer à ce qui était au départ un appel à projets du Programme européen d’éducation et formation tout au long de la vie. « L’idée est de financer à hauteur de 24.000 euros un partenariat avec un établissement scolaire européen, détaille Hélène Caldefie, à condition qu’il soit basé sur un échange culturel très actif, entre les élèves des deux pays. »

Les élèves ont réalisé cette fresque afin de rendre compte des différences entre l’architecture de Birmingham et celle du Cantal. Ce projet, encadré par Jean-Franois Toubert, professeur d’architecture au lycée, couvrait les volets « art et architecture ».  photo géraldine caulus

Les élèves ont réalisé cette fresque afin de rendre compte des différences entre l’architecture de Birmingham et celle du Cantal. Ce projet, encadré par Jean-Franois Toubert, professeur d’architecture au lycée, couvrait les volets « art et architecture ». photo géraldine caulus

L’agence française de ce programme, appelée 2e2f (Europe éducation formation France), a validé et financé, en juillet 2014, le projet cantalien, qui a pu être lancé en septembre.

Selon l’équipe, plusieurs raisons peuvent expliquer que le lycée d’Aurillac soit plébiscité. « Notre démarche est très participative, très dynamique », estime Christian Duboc, professeur de STI. Hélène Caldefie approuve. « Pour le référent mobilité européenne, notre sélection vient aussi du fait que notre projet comporte des actions réalisées à distance, via Skype par exemple, et qui aboutissent pendant le voyage à Birmingham. »
Des élèves désormais ouverts aux études à l’étranger


Les jeunes Aurillacois sont donc partis treize jours et ont partagé le quotidien des lycéens de Kings Norton Boy’s School, à Birmingham. Là, ils ont travaillé sur les différences culturelles qui opposaient les deux pays, à commencer par le système éducatif, « moins oppressant », commente Etienne Mosnier. « Ils ont cours jusqu’à 15 heures, ensuite ils sont libres. Même s’ils sont très cadrés : uniformes obligatoires, fiche de comportement à valider à chaque fin de journée… » Les Aurillacois ont aussi passé en revue l’architecture, la cuisine…

L’échange s’étend sur deux ans. L’an prochain, ce sont les élèves anglais qui viendront en France. Et dès le mois de septembre, les échanges par Skype commenceront entre les Français et les Anglais. « Leur établissement n’est pas dans la même branche que le nôtre, précise Hélène Caldefie. Leurs cours sont davantage axés sur l’art, la littérature. Donc l’an prochain, ils plancheront sur le quotidien de nos élèves : les énergies renouvelables ! Nous allons aborder l’éolien, la géothermie, le solaire… Nous allons également les emmener à Vulcania et très certainement à la Cité de l’Espace à Toulouse. Ils participeront également à la construction d’un avion, dans le cadre du « brevet d’initiation à l’aéronautique ». L’idée de cet échange, c’est que chaque élève, qu’il soit Français ou Anglais, reparte avec un aperçu très complet du pays qu’il étudie, afin de casser l’appréhension qu’ils peuvent avoir pour sortir des frontières françaises. »

Objectif atteint pour l’équipe, comme en témoigne le lycéen Jean Courbebaisse. « Après ce voyage en Angleterre, je peux imaginer sans problème partir dans un pays anglophone pour poursuivre mes études, ou même, pourquoi pas, pour y travailler. »

(*) L’équipe pédagogique se compose de deux responsables, Géraud Marcastel et Hélène Caldefie, et d’encadrants : Françoise Carrier, professeur de biologie, Jean-François Toubert, professeur d’architecture, Hervé Boudou, professeur d’informatique, et Christian Duboc, professeur de STI.

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Ann-Catherine Modolo
Journal La Montagne du 17/05/2014